(Французский язык) Bernard Werber - Les Fourmis / Муравьи [Francois Berland, Claude Bermann]

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stn35

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stn35 · 20-Мар-08 23:57 (16 лет 7 месяцев назад, ред. 09-Май-09 12:14)

Les Fourmis / Муравьи
Автор: Bernard Werber
Исполнитель: François Berland, Claude Bermann
Жанр: Научная фантастика
Издательство: Livraphone
Язык: Французский
Тип: аудиокнига
Аудио кодек: MP3
Битрейт аудио: 96kbit
Описание: Bernard Werber, journaliste scientifique et écrivain, va vous faire découvrir, au travers de ce roman insolite avec une trame policière, les dessous et les méandres du monde fantastique des fourmis. Il décrit, avec une grande précision, le parallèle entre le monde des hommes et le monde des fourmis. Cet ouvrage passionnant et intelligent a été vendu à des millions d’exemplaires et mérite largement ce succès.
Этот многомиллионный город занимает на поверхности земли всего два квадратных метра! Его жильцы - самые трудолюбивые существа в мире! Их умение подчиняться правилам - мечта любого диктатора! Их интеллекту можно только позавидовать! Они - муравьи! И они живут среди нас. Или это мы живем среди них? Чья цивилизация окажется жизнеспособнее?
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stn35

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stn35 · 19-Май-09 17:04 (спустя 1 год 1 месяц)

Забирайте.
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lui-même en général. Celui qui ne sait pas ouvre grand ses oreilles et relance de temps en temps l'ardeur de son interlocuteur avec des " et alors ? ", des " parlez-moi de ça ", et des hochements de tête.
S'il existait d'autres moyens de communiquer, il les ignorait. D'ailleurs il lui semblait, à observer ses contemporains, que ceux-ci ne faisaient que se livrer à des monologues parallèles, chacun ne cherchant qu'à utiliser l'autre comme psychanalyste gratuit. Dans ces conditions, il préférait sa propre technique. Il avait peut-être l'air de ne détenir aucun savoir, mais au moins il apprenait sans cesse. Un proverbe chinois ne dit-il pas : Celui qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n'en pose pas l'est toute sa vie ?
- Et alors ? On y est allés, bougrediou ! Et ça a été quelque chose, croyez-moi. On comptait trouver cette satanée reine. La fameuse grosse bébette qui pond cinq cent mille neufs par jour. On voulait juste la voir et la photographier. On a mis des grosses bottes d'égoutiers. Pas de chance, Edmond faisait du 43 et il ne restait qu'une paire en 40. Il y est allé en Pataugas... Je m'en souviens comme si c'était hier. À 12 h 30 on a tracé sur le sol la forme probable du nid bivouac et on a commencé à creuser tout autour une tranchée de un mètre de profondeur. À 13 h 30 nous avons atteint les chambres extérieures. Une sorte de liquide noir et crépitant s'est mis à couler. Des milliers de soldates surexcitées faisaient claquer leurs mandibules qui, chez cette espèce, sont coupantes comme des lames de rasoir. Ça se plantait dans nos bottes tandis que nous continuions de progresser à coups de pelle et de pioche en direction de la cellule nuptiale. Nous avons enfin trouvé notre trésor. La reine. Un insecte dix fois plus volumineux que nos reines européennes. On l'a photographiée sous toutes les coutures alors qu'elle devait sûrement hurler des God Bave the Queen dans son langage odorant... L'effet n'a pas tardé. De partout les guerrières ont convergé pour former des mottes sur nos pieds. Certaines arrivaient à grimper en escaladant leurs consoeurs déjà plantées dans le caoutchouc. De là, elles passaient sous le pantalon puis la chemise. On devenait tous des Gulliver, mais nos Lilliputiens ne rêvaient que de nous mettre en lambeaux comestibles ! Il fallait surtout faire attention à ce qu'elles ne pénètrent dans aucun de nos orifices naturels : nez, bouche, anus, tympan. Sinon c'est foutu, elles creusent du dedans!
Jonathan se tenait coi, plutôt impressionné. Quant au professeur, il paraissait revivre la scène qu'il mimait avec la puissance de l'homme jeune qu'il n'était plus.
- On se donnait de grandes tapes pour les chasser. Elles, elles étaient guidées par notre souffle et notre transpiration. Nous avions tous fait des exercices de yoga pour respirer lentement et contrôler notre peur. On essayait de ne pas penser, d'oublier ces grappes de guerrières qui voulaient nous tuer. Et on a pris deux pellicules de photos dont certaines au flash. Quand on a eu fini, on a tous bondi hors de la tranchée. Sauf Edmond. Les fourmis l'avaient recouvert jusqu'à la tête, elles s'apprêtaient à le bouffer! On l'a vite dégagé par les bras, on l'a déshabillé et l'on a raclé à la machette toutes les mâchoires et les têtes qui étaient plantées dans son corps. On avait tous morflé, mais pas au même degré que lui, sans bottes. Et surtout, il avait paniqué, il avait émis des phéromones de peur.
- C'est horrible.
- Non, c'est chouette qu'il s'en soit tiré vivant. Ça ne l'a d'ailleurs pas dégoûté des fourmis. Au contraire, il les a étudiées avec encore plus d'acharnement.
- Et ensuite ?
- Il est rentré à Paris. Et on n'a plus eu de nouvelles. Il n'a même pas téléphoné une fois à son vieux Rosenfeld, le bougre. Enfin j'ai vu dans les journaux qu'il était mort. Paix à son âme.
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Гость


Гость · 29-Май-09 17:39 (спустя 10 дней)

stn35!
А еще можно также любезно добавить страницы 242-243?
Заранее спасибо
 

stn35

Стаж: 16 лет 7 месяцев

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stn35 · 29-Май-09 19:15 (спустя 1 час 35 мин.)

Запросто.
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ménagères indispensables à la survie quotidienne... d'autres allaient s'en occuper à leur place.
Les esclavagistes s'attaquent en particulier aux nids petits et moyens de fourmis noires, blanches ou jaunes -toutes espèces ne possédant ni dard ni glande à acide. Elles encerclent d'abord le village convoité. Dès que les assiégées s'aperçoivent que toutes les ouvrières sorties se sont fait tuer, elles décident de boucher les issues. C'est le moment que choisissent les esclavagistes pour lancer leur premier assaut. Elles débordent facilement les défenses, ouvrent des brèches dans la cité, sèment la panique dans les couloirs.
C'est alors que les ouvrières effrayées tentent d'opérer une sortie qui mettrait les neufs à l'abri. Exactement ce qu'ont prévu les esclavagistes. Elles filtrent toutes les issues et forcent les ouvrières à abandonner leur précieux fardeau. Elles ne tuent que celles qui ne veulent point obtempérer; chez les fourmis, on ne tue jamais gratuitement.
À la fin des combats, les esclavagistes investissent le nid, demandent aux ouvrières survivantes de replacer les neufs à leur place et de continuer à les soigner. Lorsque les nymphes éclosent, elles sont éduquées à servir les envahisseuses, et comme elles ne connaissent rien du passé elles pensent qu'obéir à ces grosses fourmis est la manière de vivre juste et normale.
Durant les razzias, les esclaves de longue date restent en retrait, cachées dans les herbes, à attendre que leurs maîtresses aient fini de nettoyer le coin. Une fois la bataille gagnée, en bonnes petites ménagères, elles s'installent dans les lieux, mélangent l'ancien butin d'oeufs aux nouveaux, éduquent les prisonnières et leurs enfants. Les générations de kidnappées se superposent ainsi les unes aux autres, au gré des migrations de leurs pirates.
Il faut en général trois esclaves pour servir chacune de ces accaparatrices. Une pour la nourrir (elle ne sait manger que des aliments régurgités qu'on lui donne à la becquée) ; une pour la laver (ses glandes salivaires se sont atrophiées) ; une pour évacuer les excréments qui, sinon, s'accumulent autour de l'armure et la rongent.
Le pire qui puisse arriver à ces soldates absolues est bien sûr d'être abandonnées par leurs servantes. Elles ressortent alors précipitamment du nid volé et partent à la recherche d'une nouvelle cité à conquérir. Si elles ne la trouvent pas avant la nuit, elles peuvent mourir de faim et de froid. La mort la plus ridicule pour ces magnifiques guerrières.
Chli-pou-ni a entendu de nombreuses légendes sur les esclavagistes. On prétend qu'il y a déjà eu des révoltes d'esclaves, et que les esclaves connaissant bien leurs maîtresses n'avaient pas forcément le dessous. On raconte aussi que certaines esclavagistes font la collection d'oeufs fourmis, dans l'idée d'en avoir de toutes les tailles et de toutes les espèces.
Elle imagine une salle pleine de tous ces neufs de toutes grosseurs, de toutes couleurs. Et sous chaque enveloppe blanche... une culture myrmécéenne spécifique, prête às'éveiller pour le service de ces brutes primaires.
Elle s'arrache à sa pénible songerie. Il faut d'abord penser à faire front. La horde esclavagiste a été signalée venant de l'est. Les éclaireurs et les espions chlipoukaniens assurent qu'elles sont de quatre cents à cinq cent mille soldates. Elles ont traversé le fleuve en utilisant le souterrain du port de Sateï. Et sont paraît-il assez " agacées ", car elles possédaient un nid ambulant de feuilles tissées dont elles ont dû se défaire pour passer dans le tunnel. Elles n'ont donc plus de logis, et si elles ne prennent pas Chli-pou-kan, elles devront passer la nuit dehors!
La jeune reine tente de réfléchir le plus calmement possible : Si elles étaient si heureuses avec leur nid tissé portatif, pourquoi se sont-elles senties obligées de passer le fleuve ? Mais elle connaît la réponse.
Les esclavagistes détestent les villes d'une haine aussi viscérale qu'incompréhensible. Chacune représente pour elles une menace et un défi.
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snowflakeua

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snowflakeua · 11-Мар-11 01:30 (спустя 1 год 9 месяцев)

а империи ангелов в оригинале не найдётся?:)
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